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1743 – 1830


Jacques-Frédéric Houriet est né le 25 février 1743 à La Chaux-d'Abel, dans l'Erguel, près de La Ferrière, où son père, Jacob Houriet, un riche cultivateur originaire de Sonvilier, s'était établi. Sa mère, Marie-Madeleine Gagnebin, était la fille d'un chirurgien et la sœur d'Abraham Gagnebin, l'un des plus célèbres naturalistes suisses du XVIIIe siècle, qui avait en particulier initié Jean-Jacques Rousseau à la Botanique.
A l'âge de 9 ans, Jacques-Frédéric Houriet débute son apprentissage à Renan, chez son oncle Daniel Gagnebin (1709-1781), mais jugé trop jeune, il est envoyé à Mulhouse pour y apprendre l'allemand.
Dès son retour, il est placé, à sa demande, en apprentissage au Locle, chez le célèbre horloger Abraham-Louis Perrelet (1729-1828), il vient tout juste d'avoir 13 ans. En 1759, il décide de suivre à Paris son frère aîné, un habile graveur sur or.
Dès son arrivée, grâce aux relations de son frère, il fait ses débuts dans l'atelier prestigieux de Julien Le Roy (1686-1759) où il arrive peu avant le décès du Maître, survenu le 20 septembre 1759.
C'est donc essentiellement sous la direction de Pierre Le Roy, le célèbre chronométrier, qu'il va terminer sa formation. Selon des notes laissées par Urban Jürgensen (1777-1830), ses débuts sont difficiles, il supporte mal les exigences de son Maître et envisage même de tout abandonner. Cependant, encouragé par son grand frère Alexandre, il persévère et parvient même à lui donner satisfaction. Il travaille ensuite quelque temps chez Jean Romilly (1714-1796).

Jacques-Frédéric Houriet est né le 25 février 1743 à La Chaux-d'Abel, dans l'Erguel, près de La Ferrière, où son père, Jacob Houriet, un riche cultivateur originaire de Sonvilier, s'était établi. Sa mère, Marie-Madeleine Gagnebin, était la fille d'un chirurgien et la sœur d'Abraham Gagnebin, l'un des plus célèbres naturalistes suisses du XVIIIe siècle, qui avait en particulier initié Jean-Jacques Rousseau à la Botanique.
A l'âge de 9 ans, Jacques-Frédéric Houriet débute son apprentissage à Renan, chez son oncle Daniel Gagnebin (1709-1781), mais jugé trop jeune, il est envoyé à Mulhouse pour y apprendre l'allemand.
Dès son retour, il est placé, à sa demande, en apprentissage au Locle, chez le célèbre horloger Abraham-Louis Perrelet (1729-1828), il vient tout juste d'avoir 13 ans. En 1759, il décide de suivre à Paris son frère aîné, un habile graveur sur or.
Dès son arrivée, grâce aux relations de son frère, il fait ses débuts dans l'atelier prestigieux de Julien Le Roy (1686-1759) où il arrive peu avant le décès du Maître, survenu le 20 septembre 1759.
C'est donc essentiellement sous la direction de Pierre Le Roy, le célèbre chronométrier, qu'il va terminer sa formation. Selon des notes laissées par Urban Jürgensen (1777-1830), ses débuts sont difficiles, il supporte mal les exigences de son Maître et envisage même de tout abandonner. Cependant, encouragé par son grand frère Alexandre, il persévère et parvient même à lui donner satisfaction. Il travaille ensuite quelque temps chez Jean Romilly (1714-1796).
A l'âge de 9 ans, Jacques-Frédéric Houriet débute son apprentissage à Renan, chez son oncle Daniel Gagnebin (1709-1781), mais jugé trop jeune, il est envoyé à Mulhouse pour y apprendre l'allemand.
Dès son retour, il est placé, à sa demande, en apprentissage au Locle, chez le célèbre horloger Abraham-Louis Perrelet (1729-1828), il vient tout juste d'avoir 13 ans. En 1759, il décide de suivre à Paris son frère aîné, un habile graveur sur or.
Dès son arrivée, grâce aux relations de son frère, il fait ses débuts dans l'atelier prestigieux de Julien Le Roy (1686-1759) où il arrive peu avant le décès du Maître, survenu le 20 septembre 1759.
C'est donc essentiellement sous la direction de Pierre Le Roy, le célèbre chronométrier, qu'il va terminer sa formation. Selon des notes laissées par Urban Jürgensen (1777-1830), ses débuts sont difficiles, il supporte mal les exigences de son Maître et envisage même de tout abandonner. Cependant, encouragé par son grand frère Alexandre, il persévère et parvient même à lui donner satisfaction. Il travaille ensuite quelque temps chez Jean Romilly (1714-1796).


Il passe en tout neuf années à Paris, où il a la satisfaction de rencontrer et de se lier à tous les plus éminents horlogers de son époque : Ferdinand Berthoud (1727-1807), son neveu Louis (1754-1813) et Antide Janvier (1751-1835) en particulier.
Au cours de ce long séjour à Paris, Jacques-Frédéric Houriet se spécialise dans l'horlogerie de précision.
A cet effet et avant son retour au pays, il dirige la fabrication d'une horloge astronomique à équation du temps, qu'il estime indispensable pour le contrôle de la marche des montres et des chronomètres de sa production.
Il conservera cette horloge de précision tout au long de sa carrière et elle figurait encore dans son inventaire après décès en 1830.
Jacques-Frédéric Houriet avec sa fille Henriett

En 1814 il est admis par l'Académie des Sciences de Paris en qualité de membre correspondant.
A l'âge de 85 ans, Jacques-Frédéric Houriet présente encore à l'Exposition de la Société des Arts de Genève de 1828, deux chronomètres tout à fait remarquables. De Julien Le Roy à Antide Janvier, en passant par Ferdinand et Louis Berthoud, Jean Romilly, Louis Recordon, Hunt & Roskell et Breguet père et fils, Jacques-Frédéric Houriet a bien connu, collaboré et su se faire apprécier de tous les plus éminents horlogers de son époque.

Au cours de ce long séjour à Paris, Jacques-Frédéric Houriet se spécialise dans l'horlogerie de précision.
A cet effet et avant son retour au pays, il dirige la fabrication d'une horloge astronomique à équation du temps, qu'il estime indispensable pour le contrôle de la marche des montres et des chronomètres de sa production.
Il conservera cette horloge de précision tout au long de sa carrière et elle figurait encore dans son inventaire après décès en 1830.
Il passe en tout neuf années à Paris, où il a la satisfaction de rencontrer et de se lier à tous les plus éminents horlogers de son époque : Ferdinand Berthoud (1727-1807), son neveu Louis (1754-1813) et Antide Janvier (1751-1835) en particulier.
En 1814 il est admis par l'Académie des Sciences de Paris en qualité de membre correspondant.
A l'âge de 85 ans, Jacques-Frédéric Houriet présente encore à l'Exposition de la Société des Arts de Genève de 1828, deux chronomètres tout à fait remarquables. De Julien Le Roy à Antide Janvier, en passant par Ferdinand et Louis Berthoud, Jean Romilly, Louis Recordon, Hunt & Roskell et Breguet père et fils, Jacques-Frédéric Houriet a bien connu, collaboré et su se faire apprécier de tous les plus éminents horlogers de son époque.
Jacques-Frédéric Houriet avec sa fille Henriett

Contrairement à Breguet, dont les oeuvres sont toutes signées et numérotées et dont les archives témoignent suffisamment de son génie pour qu'il ne soit pas nécessaire de s'étendre plus longtemps sur le sujet, l'œuvre de Jacques-Frédéric Houriet est fort mal connue et aucun ouvrage majeur ne lui avait été consacré jusqu'à aujourd'hui.

A l'âge de 9 ans, Jacques-Frédéric Houriet débute son apprentissage à Renan, chez son oncle Daniel Gagnebin (1709-1781), mais jugé trop jeune, il est envoyé à Mulhouse pour y apprendre l'allemand.
Dès son retour, il est placé, à sa demande, en apprentissage au Locle, chez le célèbre horloger Abraham-Louis Perrelet (1729-1828), il vient tout juste d'avoir 13 ans. En 1759, il décide de suivre à Paris son frère aîné, un habile graveur sur or.
Dès son arrivée, grâce aux relations de son frère, il fait ses débuts dans l'atelier prestigieux de Julien Le Roy (1686-1759) où il arrive peu avant le décès du Maître, survenu le 20 septembre 1759.
C'est donc essentiellement sous la direction de Pierre Le Roy, le célèbre chronométrier, qu'il va terminer sa formation. Selon des notes laissées par Urban Jürgensen (1777-1830), ses débuts sont difficiles, il supporte mal les exigences de son Maître et envisage même de tout abandonner. Cependant, encouragé par son grand frère Alexandre, il persévère et parvient même à lui donner satisfaction. Il travaille ensuite quelque temps chez Jean Romilly (1714-1796).

Il passe en tout neuf années à Paris, où il a la satisfaction de rencontrer et de se lier à tous les plus éminents horlogers de son époque : Ferdinand Berthoud (1727-1807), son neveu Louis (1754-1813) et Antide Janvier (1751-1835) en particulier.
Au cours de ce long séjour à Paris, Jacques-Frédéric Houriet se spécialise dans l'horlogerie de précision.
A cet effet et avant son retour au pays, il dirige la fabrication d'une horloge astronomique à équation du temps, qu'il estime indispensable pour le contrôle de la marche des montres et des chronomètres de sa production.
Il conservera cette horloge de précision tout au long de sa carrière et elle figurait encore dans son inventaire après décès en 1830.
Jacques-Frédéric Houriet avec
sa fille Henriett
En 1814 il est admis par l'Académie des Sciences de Paris en qualité de membre correspondant.
A l'âge de 85 ans, Jacques-Frédéric Houriet présente encore à l'Exposition de la Société des Arts de Genève de 1828, deux chronomètres tout à fait remarquables. De Julien Le Roy à Antide Janvier, en passant par Ferdinand et Louis Berthoud, Jean Romilly, Louis Recordon, Hunt & Roskell et Breguet père et fils, Jacques-Frédéric Houriet a bien connu, collaboré et su se faire apprécier de tous les plus éminents horlogers de son époque.
